Dans les clubs de Chanbara, les cours se caractérisent par des simulations de combat par le biais d’armes en mousse ou gonflables inoffensives. Art martial peu connu en France (et donc comptant peu de licenciés), il est pourtant présent dans de nombreux pays (Etats-Unis, Canada, Russie…) et on dénombre plus de 300 000 pratiquants au Japon.

Des combats avec des armes en mousse ou gonflables

Le mot « Chanbara » est une onomatopée japonaise qui exprime le bruit des sabres qui s’entrechoquent. Par opposition aux combats réels, il désigne les figurations de combat au sabre dans les films japonais, au théâtre, dans les jeux d’enfants…

Développé en 1971 par Tanabe Tetsundo, enseignant de Kendo, mais importé en France qu’en 1994, le sport Chanbara se veut l’héritier direct et fidèle des combats livrés entre samouraïs de par son esprit et son réalisme.

Il consiste en un combat libre (tous les coups sont admis avec néanmoins quelques règles de base du combat au sabre) entre 2 personnes avec des armes égales ou différentes.

Souvent assimilé au Kendo, il en est totalement différent de par sa liberté de pratique, sa façon de combattre et les nombreuses armes différentes utilisables.

Vous combattez pieds nus avec un kimono blanc et des protections (gants sans armatures rigides, voire gants protégeant les poignets et une partie des avant-bras, casque en mousse rembourrée avec une grille transparente pour protéger le visage).

Vous utilisez des armes en mousse ou gonflables : le Kodachi (sabre court, 60 cm), le Choken (sabre long, 100 cm), le Nito (Kodachi et Choken combinés), le Tanto (poignard, 40cm), le Yari (lance, au-dessous de 210 cm), le Jhou (arme à 2 « lames », au-dessous de 140 cm) ou le Bou (arme à 2 « lames », au-dessous de 210 cm), la Naginata (hallebarde, au-dessus de 210 cm).

Comme dans un vrai combat, l’objectif est de trancher votre adversaire. Aussi, les combats sont généralement très rapides et gagnés en une ou deux coupes.

Des clubs et des cours de Chanbara

Les cours de Chanbara sont ouverts à tous, hommes et femmes, tous âges confondus. De la pratique loisir à la compétition, chacun peut évoluer dans sa pratique et satisfaire ses attentes (rigueur technique, tradition des arts martiaux avec notamment le respect de l’étiquette, développement physique, sensations fortes, activité sportive équilibrée et récréative permettant d’évacuer le stress du quotidien, envie de nouer des relations sociales au travers d’une communauté de sportifs).

De par les protections et l’utilisation d’armes inoffensives, le Chanbara vous permet de vivre des combats très réalistes et spectaculaires.

N’hésitez pas à faire un cours d’essai (voir 5 conseils pour choisir votre club d’arts martiaux ou de sport de combat) pour tester ce sport, encore peu connu, faisant partie de la Fédération Française de Judo. Utilisez notre moteur de rechercher pour localiser un club de Chanbara (renseigner « Chanbara » dans le filtre Discipline).

Photo crédit : Christian Bachellier Ca plie mais ne rompt pas! via photopin (license)
Ludovic Nenot
Author: Ludovic Nenot